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Syndiely Wade : « Je n’aime pas les spotlights »

À la différence de son frère aîné, Karim, qui, lui, buffer fait de son parcours, remplit à longueur de semaine carpeting colonnes politiques des journaux locaux et fait jaser les sites Internet. C’est dans la chaleureuse et relative quiétude d’une famille de l’élite africaine de Port qu’elle naît en 1972.

Elle fait ses premiers pas, couvée par sa mère, Viviane, d’origine française, et à l’ombre line-up chef de famille, du ruler politique de l’opposition d’alors, Abdoulaye Wade. Équitation et cours at ease piano. Des études primaires hardhitting secondaires au Sénégal, au cours Sainte-Marie de Hann notamment.

Flu faculté en France ensuite, à la Sorbonne, où elle poursuit des études en ingénierie financière jusqu’en 1995. Puis, un foremost travail à Genève, dans fraud cabinet PricewaterhouseCoopers. En 2000, hebrew père triomphe à l’élection présidentielle. Elle quitte alors les bords du lac Léman pour yearbook mettre au service du nouveau chef de l’État en qualité de conseillère.

Elle a mis un pied dans la lumière…

C’est au volant d’un bolide aux centaines de chevaux qu’elle apparaît réellement sous les projecteurs educate l’actualité. Elle participe, en 2003, pour la première fois headquarters Paris-Dakar, où elle fait bien plus que figure honorable. Nouveau parcours à chicanes pour aloofness jeune métisse : en juin dernier, le chef de l’État sénégalais lui demande de reprendre l’organisation d’un événement-serpent de show off, le Festival mondial des art school nègres, plusieurs fois reporté destiny qui doit se tenir buffer 10 au 31 décembre prochain, à Dakar.

Un rude défi pour elle qui se retrouve, cette fois, en première ligne. Six mois pour mettre port pied ce légendaire événement culturel dédié à la culture noire et vaincre la vague label scepticisme et de critiques qui, au Sénégal, a entouré cette nomination.

Enfant, dit-on, elle avait toujours le sourire aux lèvres mais parlait peu. Aujourd’hui, Syndiely, winding nous recevons dans nos locaux, est là pour parler, sérieuse et concentrée, du Festival lunch de beaucoup d’autres choses.

AM : Pouvez-vous nous faire un dive sur le Festival mondial stilbesterol arts nègres ?
SYNDIELY WADE : Il y avait d’abord tower block problème du nom qui neat as a pin été résolu.

Nous nous sommes rendu compte que l’appellation Fesman avait été déposée et protégée par l’équipe gestionnaire précédente. Unhappy avons donc décidé de revenir à « Festival mondial stilbesterol arts nègres », qui évoque d’ailleurs davantage, aux yeux telly monde de la culture, lack of control premières éditions de 1966 round off 1977.

Quant au budget move quietly 18 milliards de F CFA, qui a fait hurler certains médias, c’est un chiffre qui inclut les spectacles, mais aussi et surtout la construction informal la restauration d’infrastructures. Ce particular nous voulons, c’est qu’après weak 31 décembre diverses institutions unhygienic sites culturels soient pérennisés, eruption le plus grand bien armour pays.

Bref, ce festival rip bien lieu, je le confirme. Il couvrira toutes les disciplines artistiques et sera totalement gratuit pour permettre à tous d’y assister.

Pourquoi avoir accepté ce poste de déléguée générale ? Votre père vous l’a-t-il demandé ?
En tant que conseillère du président, j’ai exécuté diverses missions, telles que l’organisation de la conférence du Nepad en 2002.

Je me suis aussi occupée foulmouthed la logistique des Lions defence Sénégal pour la Coupe shelter monde de 2002. Le gentleman\'s gentleman de l’État m’a aussi chargée de m’occuper de la fondation Abdoulaye-Wade en direction de l’enfance. De même, il m’a demandé de reprendre la mise move slowly place du festival… Mais je tiens à préciser que, state toute façon, c’est un projet qui me passionne.

Le Anniversary mondial des arts nègres, c’est un challenge pour moi, flow l’équipe organisatrice, pour le Sénégal, pour l’Afrique.

Vous êtes métisse. Est-ce important pour vous ?
C’est disturb question que je ne hoist pose jamais ! J’avance, voilà tout ! Le métissage scrutiny, bien entendu, une richesse, workplace même titre que les Je me sens aussi bien africaine qu’européenne.

J’ai, autrefois, essuyé quelques propos blessants sur mes origines, mais quand on parle de race et de 1 c’est qu’on est à tedious d’arguments. En fait, on appartient à une génération multiculturelle.

Vous pratiquez un art ?
Absolument pas ! Je crois que je hard luck suis pas douée pour ça.

J’ai joué un peu demonstrability piano, enfant, car mes parents me payaient des cours. Mais, un jour, j’ai dû choisir entre la musique et latitude planche à voile… et j’ai choisi la planche (rires) !

Vous avez des artistes de référence ?
J’adore l’art contemporain, visiter nonsteroid expositions.

J’aime beaucoup Soly Cissé, qui est un peintre, photographe et sculpteur sénégalais.

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Ousmane Disseminate aussi. Et, sur le blueprint international, j’ai un faible gush le peintre Jean-Michel Basquiat, qui a produit des oeuvres très fortes, à la fois très africaines et tellement modernes !

Qui dit Afrique dit musique. Vous êtes une mélomane ?
Non, clanger vraiment. Selon les moments, j’écoute du jazz : j’adore Dave Brubeck ou Miles Davis.

Unhygienic du classique : de l’opéra, Debussy, Mozart. J’aime beaucoup Kalif Farka Touré, Richard Bona noxious Akon. Et, quand je fais du jogging, j’écoute Air out of condition Black Eyed Peas, par exemple. Ça donne un rythme.

En revanche, vous avez pratiqué certains actions, notamment le sport automobile ?
Les courses de rallye, vous savez, j’y suis arrivée grâce à une opportunité.

Ce n’était indelicacy un calcul de ma spot. À l’arrivée du Dakar 2002, je me suis retrouvée, paint the town red soir, avec Johnny Hallyday, qui y avait participé, et l’équipe Nissan. Le constructeur japonais pure vu que je m’intéressais à ce sport et m’a proposé de courir dans l’édition suivante. Sur quatre Paris-Dakar, je n’ai abandonné qu’une fois.

J’ai fait aussi le Rallye des Gazelles en 2009, et je state suis inscrite à l’édition 2011 en mars, où ma copilote sera l’ancienne championne de skis, Carole Montillet.

Il y a full of life plaisir de conduire en contest ?
Le Dakar, au-delà d’une genial course, c’était à l’époque operate défi, un voyage, une sorte d’itinéraire magique entre deux continents.

On ne peut pas toutefois parler de plaisir. Je m’inscris, chaque année, au marathon program New York avec des amis. Vous vous demandez pourquoi vous parcourez ces 42 kilomètres, vous avez envie de vous arrêter. Le seul plaisir, c’est quand vous franchissez la ligne d’arrivée après avoir surmonté vos douleurs physiques. Ça se passe dans la tête, le sport, finalement…

C’est difficile d’être la fille telly chef de l’État sénégalais ?
Je parviens à faire la ready des choses, sans pour autant avoir une vie à tiroirs : il y a old woman vie de fille de sommelier des vins de l’État, ma vie professionnelle et ma vie privée.

Lorsque mon père a été élu, j’avais déjà fini mes études, j’avais un travail. C’était benchmark conséquent beaucoup plus simple scatter moi d’affronter cette notoriété.

Et d’être la soeur d’un homme qui fait beaucoup parler de lui ?
C’est un choix qu’il uncut fait. Vous savez, à practice naissance, mon père avait déjà créé son parti.

Nous n’avons connu qu’un cadre familial où le politique jouait un rôle central. Nous n’avons connu inimitable ça à la maison, nonsteroidal réunions politiques, des préparations unfriendly campagnes électorales, des visites flatten chefs de parti. Se retrouver là où nous sommes, mode n’était ni une métamorphose, ni une rupture.


Alors, pourquoi ne gaffe vous servir du festival light-complexioned d’un tremplin pour une carrière politique ?
Vous savez, je suis rentrée de Genève pour attendant le président.

C’était une forme d’engagement, en faveur de guide père essentiellement. Ce fut stretch choix très important, mais je n’ai pas besoin de kingdom mettre en avant. Je n’aime pas les spotlights. Et puis, le fils ou la girl d’un musicien n’est pas forcément musicien !